sábado, 31 de enero de 2015

Dominique Vernay

Quand l'imprévisible Madame Dugot décida d'ouvrir son café elle avait beaucoup de rêves et d'idées en tête. Aujourd'hui, l'un de ses projets le plus attendu voit enfin le jour: Dominique Vernay, narratrice française de «micro-récits» a accepté de venir bavarder avec elle, tout en savourant, ensemble, un bon petit café.
Dominique Vernay est née en France à Chazelles-sur-Lyon et elle habite à Salinas depuis déjà très longtemps. Dominique a gagné quelques prix et a publié en espagnol son premier recueil de nouvelles courtes sur Amazon. Mais ce qui intéresse surtout Mme Dugot c'est de vous raconter quelles ont été ses impressions —personnelles et subjectives— sur cette femme intelligente, amusante et subtile.
Mme Dugot et Dominique s'étaient déjà rencontrées à l'École de Langues d'Avilés, où cette dernière était allée présenter son livre et bavarder, en français, avec les élèves qui le désiraient. Comme vous le savez sûrement, Mme Dugot aime beaucoup la lecture mais elle est un peu paresseuse... elle a donc hésité à assiter à la conférence.             Heureusement, la curiosité l'a emporté sur la paresse; la conférence a été très drôle, intéressante et pleine d'anecdotes. Depuis, Mme Dugot est accro à ses récits. Pourquoi? Parce qu'ils peuvent à la fois te faire sourire, rire, réfléchir, ils peuvent te surprendre ou même te rappeler tel ou tel autre moment de ton propre vécu, mais en aucun cas ils ne te laisseront indifférent.
            Merci mille fois, Dominique, pour ta visite chez Mme Dugot qui espère bien que tu reviendras la voir dans son café, dans ce petit coin sympa où les amateurs de français se réunissent et où tu seras toujours la bienvenue.
Et voici donc pour vous, chers bloggers, le résumé de la conversation entre Madame Dugot et son invitée. Bonne lecture! 





—Pourquoi et quand est-ce que tu as commencé à écrire?
            Dès l'âge de 7ans, j'écrivais de petits mots que je laissais sur la table de nuit de ma mère pour lui rappeler que je l'aimais beaucoup, et qu'avant d'aller au lit elle ne devait pas oublier de bien fermer la porte à clef. Écrire ces petits mots me rassurait car j'avais peur de tout, aussi bien de ne pas être assez aimée, que de voir entrer un voleur à la maison.

Il y a beaucoup de gens qui écrivent pour des concours littéraires. Comment t'es-tu sentie la première fois où tu as su que tu en avait gagné un?
            La première fois que j'ai ressenti une grande émotion, c'est lorsque j'ai appris qu'un de mes textes avait été apprécié para J.J. Millás qui, à cette époque, animait un programme de radio appelé  «la Ventana»; c'est un écrivain que j'admire profondemment, et l'entendre lire et commenter une de mes nouvelles courtes a été un moment très fort.

—Comment est-ce que tu as appris l'Espagnol?
            J'ai appris à le parler un tout petit peu au lycée (comme deuxième langue étrangère), puis avec mon fiancé et, une fois mariée et vivant en Espagne, petit à petit, au fil des jours.

—Tu écris tes récits en espagnol, mais tu es française, n'est-ce pas difficile de publier dans une autre langue?
            Quand j'ai commencé à écrire en espagnol j'avais déjà passé vingt ans dans les Asturies, et je peux dire que je me sentais tout à fait à l'aise dans cette langue. En outre, quand j'ai voulu en savoir plus sur la nouvelle courte, je suis entrée en contact avec plusieurs «bloggers» espagnols, écrivains et spécialistes de ce genre littéraire et, automatiquement, j'ai commencé à écrire en espagnol. Mais de temps en temps j'écris aussi en français.

Pourquoi est-ce que tu as décidé d'auto-publier ton premier livre?
            D'autres l'avait fait, comme par exemple Eloy Moreno, l'auteur du livre «El bolígrafo de gel verde». J'avais assité à la présentation de son livre à la Fnac de «Parque Principado» et j'en étais revenue pleine d'optimisme par rapport à la possibilité de faire connaître mon travail en passant par l'auto-édition et par la promotion sur les réseaux sociaux. Évidemment, ce n'est qu'un premier petit pas qui souvent ne mène à rien... mais il faut bien prendre quelques risques.

—Quel est ton prochain objectif?
            Objetif, projet... c'est de voir publier un roman que je viens de terminer. Si tout va bien le livre sortira en fin d'année chez Unaria.

Pourrais-tu donner un conseil à ceux ou celles qui veulent devenir écrivains.
            Je n'aime pas donner de conseils car, pour la plupart, c'est un parcours à faire en solitaire; c'est un parcours difficile et différent pour chacun. Je ne ferai donc que répéter ce que j'ai pu lire ou entendu dire à de grands écrivains que j'admire: lisez, lisez, lisez... et écrivez, corrigez, réécrivez... et j'ajouterai: prenez du plaisir à le faire, si non, à quoi bon?




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