Aimons-nous les uns les autres

Y a pas d’heure pour lire un bon bouquin, mais c’est en vacances quand nous avons le temps pour nos reposer et jouir du plaisir de la lecture.

Ce Noël, a arrivé aux mains de Mme Dugot le roman « Aimons-nous les uns les autres » écrit par Catherine Clément, une histoire haletante, savoureuse et d’une intraitable liberté de ton qui fera les délices de tous ceux qui aiment l’histoire, en particulier le période correspondent à la Commune de Paris.

C’est  un roman qui donne à voir une Commune enfin démythifiée, plus proche aux lecteurs.

Il s’agit du dernier roman de cette romancière née  à Boulogne- Billancourt en le 10 février de 1939. Appartenant à une famille mi- catholique, mi- juive, ses grands-parents maternels sont morts en déportation pendant la guerre.  Reçue à Normale-Sup, elle est agrégée de philosophie à 22 ans – alors qu'elle est mariée depuis deux ans et mère d'un enfant. Dans cette époque-là, elle devient  l’assistante de Vladimir Jankélévitch à la Sorbonne à 24 ans. Mais la rencontre qui serait décisive dans sa vie est celle  de Claude Lévi-Strauss, qui l'invite à son séminaire. Cette rencontre l’influence de manière décisive, à tel point que son premier essai  est consacré à cet auteur.  Mais Catherine Clément ne soutiendra jamais sa thèse, dont le sujet a été déposé, et ne fera pas carrière à l'université. Détachée au CNRS, elle travaille pour des cabinets privés d'enquêtes psychosociologiques, souvent à des fins publicitaires. Elle fréquente aussi le milieu médical, notamment le professeur Jean Hamburger. Elle participe enfin à des documentaires avec Josée Dayan et Charles Brabant.

 En 1976, après 12 ans d'enseignement supérieur, elle demande un congé, déçue avec l’ambiance et les conditions de travail de l’université et abandonne l’enseignement  pour commencer  à travailler en 1976, au quotidien Le Matin de Paris comme chef de rubrique culture.

En 1982, elle est nommée au ministère des Relations extérieures, à la tête de l'AFAA, chargée de la diffusion et de l'accueil de la culture française à l'étranger. Elle séjourne cinq années en Inde aux côtés de l'ambassadeur André Lewin, son second mari,  puis cinq ans en Autriche, et enfin trois ans au Sénégal (1996-1999).

Elle a écrit une trentaine d'ouvrages, des essais sur l'anthropologie et la psychanalyse, mais aussi plusieurs romans à succès comme «  La sultane », « Pour l’amour de L’Inde » et sa dernière ouvre « Aimons-nous les uns les autres ».

Si vous avez lu un autre livre en français et vous désirez le recommander, c’est votre opportunité, Mme Dugot sera ravie de recevoir vos suggestions. Bonne année et bonne lecture !